Édito. L’âge c’est (vraiment) dans la tête


J’ai toujours détesté les personnes âgées (c’est-à-dire celles de plus de 25 ans) qui se plaignaient de vieillir. Je ne me sentais pas concerné par le passage du temps. Puis un jour, je les ai eus, ces 25 ans. Alors le « tictac » s’est mis en marche. Et j’ai compris ceux que je regardais jadis avec dédain. Forcément, j’ai commencé à me plaindre, perpétuation de la tradition oblige. C’est inéluctable : on est tous le vieux de quelqu’un.

Puis après avoir accusé le coup, j’ai commencé à regarder les personnes qui m’entouraient : Caroline, doyenne de la promo qui a fait le choix de reprendre des études en journalisme ; Franck, mon coach de boxe de 52 ans aux capacités physiques hors-norme ; ou encore Philippe, journaliste de 60 ans qui a relié la Sardaigne depuis Marseille à la voile, seul.

« L’âge c’est dans la tête » : une formule galvaudée, mais qui n’en demeure pas moins vraie. En effet, l’âge ne conditionne en rien ce que l’on est capable ou en droit de faire. On peut être vieux et s’adonner à des activités de jeunes et inversement. Ce ne sont pas deux chiffres qui doivent guider nos choix ; il convient seulement de se fier à ses « tripes ».

Alors, maintenant que mon angoisse de vieillir est apaisée, je vous propose de faire un point dans 30 ans.

Quentin Michel

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