Depuis 1952, une famille tient à bras le corps la brasserie L’Ours noir, de foire en foire partout en France. Au cœur de la foire attractive de Nancy, c’est une réelle institution. Agnès Roose, descendante directe du fondateur de L’Ours noir en est maintenant la patronne.

« Ici c’est une histoire de famille », s’amuse Agnès Roose. Du haut de ses 57 ans, elle entretient depuis toujours les liens intergénérationnels dans sa brasserie : L’Ours noir.
Très occupée mais toujours le sourire aux lèvres, la patronne s’occupe quotidiennement de 700 à 800 couverts. « On voit souvent des personnes qui reviennent plusieurs années après et qui se rappellent de nous », relate la normande d’origine, qui explique être « née entre deux foires ».

Lancé en 1952, L’Ours noir s’est spécialisé dans le cochon grillé. « Les gens viennent pour l’assiette, pour l’ambiance mais aussi pour le lien générationnel », explique Agnès Roose, représentante de la 3e génération de la famille Roose au sein de l’institution foraine.
Cinq générations à la brasserie
La 4e génération, c’est Matt, son fils, 21 ans. Il sourit quand on lui parle de sa grande famille. Elle est affichée un peu partout dans l’établissement. La photo la plus récente ? Celle de la petite dernière, âgée d’un mois à peine.
« Travailler en famille, c’est un choix », lance la cinquantenaire. Avec elle, son mari et son autre fils. « Je fais ça depuis que je suis née, ça fait au moins 45 ans que je suis là », conclut Agnès Roose, prête à transmettre la fougue de L’Ours noir aux prochaines générations.
Thomas Chiarazzo