Depuis le 4 avril, le Muséum-Aquarium de Nancy propose l’exposition « Tout doux », aux enfants de 0 à 36 mois et à leurs parents. Le concept sensoriel vise à renforcer les liens familiaux.
Et si les parents découvraient le développement de leur enfant dans un musée ? Le Muséum-Aquarium de Nancy a inauguré, le 4 avril dernier, l’exposition sensorielle « Tout doux », destinée aux parents et enfants de 0 à 36 mois. « Ça marche très bien ces derniers jours, parce que ce sont les vacances, on a beaucoup plus de familles que d’habitude », se réjouit Apolline Chaput, chargée des expositions au Muséum.
A travers deux espaces différents, le Muséum a proposé des « éco-systèmes pour explorer les sens, dans une logique zoologique ». Les enfants peuvent donc jouer dans des zones de « banquise, jungle asiatique et de désert », avec des spécimens d’animaux naturalisés.
« On encourage les parents à lâcher leur téléphone »
Apolline Chaput, chargée des expositions du muséum
Le lien intergénérationnel est au cœur de l’exposition : « on accueille des parents, des frères et sœurs et des grands-parents », explique Apolline Chaput. « On encourage les parents à lâcher leur téléphone, passer un moment avec leur enfant, jouer avec eux et mieux comprendre leur comportement et leur développement », poursuit-t-elle.
Coralie, 38 ans, est venue à l’exposition avec son fils, Charly, âgée de trois ans et demi. « Je suis ici à cause du temps, sinon je serais dehors », glisse la jeune mère. Elle estime cependant que l’exposition est « très accessible ». « Elle permet de s’occuper une bonne heure et beaucoup de parents se mettent à jouer avec leurs enfants, on s’amuse bien », conclut la trentenaire. Une autre mère, Mélissa, âgée de 34 ans trouve le concept « plutôt sympa ». « On vient régulièrement au Muséum et c’est bien de faire d’autres activités », complète la maman.
« Les bébés, c’est un public pour lequel il y a rarement des évènements prévus, donc on a voulu se diriger vers eux », se justifie Apolline Chaput. La dernière exposition du Muséum concernait la mort, « aujourd’hui, on change de registre », s’amuse la responsable, qui affirme que « chaque enfant a une temporalité unique ».
Thomas Chiarazzo