C’était il y a 113 ans. Dans la nuit du 14 avril 1912, le Titanic sombrait dans l’Atlantique Nord, emportant avec lui près de 1500 vies. Le lien entre cette tragédie et l’intergénérationnalité est double.

D’abord parce que plus qu’un fait historique, cette tragédie est devenue un récit universel, transmis de génération en génération, jusqu’à s’inscrire dans notre mémoire collective. Ensuite, parce que le film de James Cameron, sorti en 1997, présente le récit d’une grand-mère raconté à sa petite-fille : la transmission dans ce qu’elle a de plus cinématographique.
Du plus jeune journaliste de notre groupe (19 ans) au plus âgé (49 ans), toutes les générations se souviennent de l’impact de ce film et chacun peut chantonner « My heart will go on ».
Le Titanic, à travers ses récits, ses vestiges, et son adaptation sur grand écran, est devenu un symbole d’humanité partagée. Il démontre que certaines histoires nous touchent, quel que soit notre âge. C’est là que l’intergénération prend tout son sens : un lien invisible entre passé et présent, entre émotions vécues et ressenties, qui nous unit au-delà du temps.
Plus qu’un drame maritime, le Titanic est devenu un terrain de dialogue entre générations, une mémoire partagée qui traverse le temps.
Cette transmission nous rappelle que certains événements, bien au-delà de leur époque, continuent de faire lien. Et que, parfois, c’est un naufrage qui nous rapproche.
Donovan Moutinho