
La une des Échos du jour fait parler : « Cet âge au-delà duquel il est très difficile de retrouver un emploi ». Une étude, réalisée par l’Unédic, association de gestion d’assurance chômage, a confirmé ce matin l’existence d’un « âge pivot » à partir duquel le taux de reprise d’un emploi durable chute.
C’est donc à 56 ans qu’il devient difficile d’être employé. Cela s’inscrit dans la liste très fournie des études sur les chômeurs de plus de 50 ans, classés traditionnellement à travers les sondages dans la catégorie des seniors.
L’étude de l’Unédic visait à analyser les différents profils des demandeurs d’emploi à France Travail. Il est expliqué que les personnes, une fois passé le cap fatidique des 56 ans, parviennent plus difficilement à trouver un travail.
Les résultats s’expliquent par une difficulté des seniors à s’intégrer avec des plus jeunes, et notamment avoir des supérieurs moins âgés. « On peut vouloir éviter les emplois pénibles, je ne sais pas moi, les emplois de nuit par exemple », comment d’ailleurs ce matin Guillaume Erner, sociologue et chroniqueur sur France Culture.
Thomas Chiarazzo
